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Cerocoma schaefferi, un mâle à la tête bien ornée.

A la fin de l’après-midi j’observais les visiteurs sur les fleurs des cistes…………………
J’y vois un bel insecte vert luisant et je pense y rencontrer un insecte déjà connu. Quand il ressort la tête des étamines dont apparemment il se régalait, je pense qu’il y a un problème. Quelle tête !
Cerocoma  schaefferi, mâle sur une fleur de ciste

 J’essaie de mieux la voir à travers l’objectif et j’ai l’impression qu’il a, collé sur le front,  des étamines comme certaines fleurs le font pour que l’insecte joue le transporteur du pollen d’une fleur à l’autre. D’autant plus que la couleur orange donne bien le change.
Cerocoma  schaefferi, mâle sur une fleur de ciste, une étrange tête

Bon l’ensemble a l’air bien attaché, bien régulier sur la tête de l’insecte.
En changeant d’objectif je vais avoir la confirmation que l’ensemble orange appartient bien à ce bel insecte bien vert, aux pattes elles aussi d’un bel orange.
Je n’ai pas souvenir dans mes lectures d’avoir vu un insecte  de cette allure.
Cerocoma  schaefferi, mâle *
C’est sur le net que je trouverai son nom : Cerocoma schaefferi.
Il existe en France deux Cerocoma :
  •  schaefferi a l’abdomen d’un beau vert,
  • alors que le second schreberi, bien plus rare a une bande rouge sur l’abdomen et que le dernier article de son antenne est 2 à 3 fois plus large que long.
Maintenant que j’ai trouvé son nom je souhaite en savoir un peu plus !Il appartient à la famille des Meloidae, ces insectes ont un mode de développement complexe.
Cerocoma  schaefferi, mâle, la tête*

C’est un mâle aux étranges antennes terminées par une massue élargie et aplatie.
Mais les différents articles qui la composent sont aussi très particuliers. Leur observation à travers un objectif grossissant permet d’en voir les détails, les articles sont très irréguliers.
Les mandibules sont allongées, bien grandes aussi.
Cerocoma  schaefferi, mâle, la tête, détail des antennes*

Les cerocomes parasitent les guêpes Tachytes, c’est dire que les larves après un premier développement sous forme de Triongulin  cherchent des nids d’un de ces hyménoptères et se nourrissent des proies que la guêpe avait prévues pour son œuf (qui est consommé en premier)
Les larves sont des parasites des hyménoptères Tachytes, ces guêpes capturent de jeunes mantes qui servent de nourriture à leur larve.
C’est dans les Souvenirs entomologiques de Fabre (tome I) que je trouverai les premiers détails concernant ce Cerocome .
Je me permets d'ajouter ici ces précisions apportées par un visiteur plus spécialisé que moi!Merci à lui!
"Precision: Fabre (Souv. ent III) a trouvé la larve de ce Cerocoma sur une mante capturé par Tachysphex costae (le tachytes manticide) - les autres Tachysphes capturent plutot des Orthopteres.
D'aprés Gros, en Afrique du nord, Cerocoma vahli parasitent des abeilles (Hoplitis saundersi ). "
Cerocoma  schaefferi, mâle,une pilosité importante.*

En regardant Cerocoma schaefferi dans ses détails on observe, outre sa couleur verte bien brillante des élytres, du pronotum et de la tête, une fine pilosité faite de poils blancs sur le dessous du corps et de poils roussâtres sur les élytres et même de longs poils noirs sur la tête.
Les pattes rousses sont aussi recouvertes d’une légère pilosité blanche.
Il mesure environ 15mm.

Cerocoma  schaefferi, mâle, vue de face*


On trouve Cerocoma Schaefferi en France, dans les régions méridionales mais jusqu’à la Loire aussi, on le voit surtout à partir de la fin mai, l’adulte se nourrit de fleurs en rongeant les anthères, ici les Cistes. Mais j’ai trouvé  davantage de mentions concernant Helichrysum stoechas(déjà cité par Fabre).

*Photos grossies 3fois
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Clossiana dia, la petite violette.

Après le papillon de nuit voici le papillon diurne le plus présent actuellement dans le jardin.
Clossiana dia, la petite violette, une femelle, reconnaissable aux petits points de la bordure de son aile antérieure

La petite violette porte bien son nom, elle aime les violettes sur lesquelles elle pond ses œufs, violettes présentes dans les endroits ombragés et cachés du jardin.
C’est un petit papillon à fond orangé.

La taille des points sur la bordure de l’aile antérieure permet de différencier mâle et femelle : gros points c’est un papillon mâle, points plus fins, une femelle.
Clossiana dia, la petite violette, un mâle, les flèches attirent l'attention sur la ligne de points à observer.

Les verso des ailes présente des couleurs plus variées, surtout les postérieures qui  en plus, ont de grandes macules claires, argentées.
Clossiana dia, la petite violette, une femelle

On y trouve aussi des traces de …violet!
C’est un papillon très répandu en Europe, sauf dans l’extrême nord et l’extrême sud. Elle pond ses œufs sur différentes variété de violettes, fleurs très répandues.
Clossiana dia, la petite violette, un mâle déjà bien abîmé.


On la rencontre de la fin avril au début septembre. Dans le jardin, elle  a commencé à voler début avril.
Clossiana dia, la petite violette, un mâle pour le plaisir de voir ce joli papillon précoce.

 Elle peut ainsi faire deux, voire trois générations par an.
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Xestia c-nigrum, le C noir, Agrotis c-nigrum



En travaillant au jardin, lorsque j’arrache une herbe indésirable, ou que je retourne légèrement le sol, je trouve des chrysalides. Ces enveloppes brunes sont à peu de distance de la surface. Ce sont souvent des chenilles de papillons nocturnes qui se métamorphosent ainsi à l’abri des regards.
Je les recueille, elles sont bien vivantes, elles bougent, j’en ai même trouvé un jour une qui couinait, et les place dans un pot en verre contenant une terre légère.
Xestia c-nigrum, un grand C noir sur les ailes

Posée sur le dessus de la terre, elles s’enfoncent en général très légèrement.
Et j’attends. Placé à l’extérieur sur la terrasse, je jette un œil sur le pot, tous les matins lorsque j’ouvre mes volets.
C’est ainsi que je l’ai vue !
Avec ses grands yeux, pas de doute, c’est un papillon nocturne.
Ensuite la tache sobre sur ses ailes doit être bien particulière et m’aidera à lui trouver son nom.
Xestia c-nigrum, de grands yeux de nocturne*

Je commence par consulter les pages consacrées aux Noctuelles sur le site insecte.org.
Mais devant leur nombre je cherche un moyen « plus facile ». Les Noctuelles sont  25000 espèces. Au repos, elles ont les ailes croisées à plat.
Je consulte alors ce bon vieux Chinery (Insectes de France et d’Europe occidentale, Michael Chinery, Flammarion) et c’est là qu’est la solution.
Xestia c-nigrum, des écailles de couleurs et de formes différentes, des ailes bordées de franges.*

 Heureusement pour moi car avec son nom commençant par X il m’aurait fallu attendre la dernière page consacrée aux Noctuelles  du premier site et examiner des centaines de photos.
Xestia c-nigrum, des écailles  bien visibles*
Il me reste ensuite à en savoir un peu plus sur Xestia c-nigrum. C’est bien sûr cette tache très sombre, qui apparaît brillante sous l’objectif qui lui a donné son nom.

Polyphage, la chenille se rencontre dans les herbes  partout en France, dans toute l’Europe et au-delà en Amérique du Nord, Afrique, Asie.
Des photos des chenilles et des oeufs avec des infos supplémentaires ici.
Xestia c-nigrum, papillon nocturne, bien discret
Une première génération de papillons naîit maintenant et une seconde en automne qui serait plus nombreuse.
 Dans la zone méditerranéenne on peut compter 3 générations et certains papillons émigrent alors vers les régions plus au nord.

C’est une Noctuelle abondante et commune mais bien discrète, c’est la première fois que je la rencontre dans le jardin, mais elle doit y être sans se faire remarquer !
*Photos grossies 2 à 3 fois
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Brachypteroma ottomanum(Brachyptérome des Ottomans) , petit, fluet et rare.

En secouant une branche mouillée de la spirée actuellement en fleurs, j’ai vu un petit insecte à l’allure un peu étrange.
Brachypteroma ottomanum , un longicorne avec ses longues  antennes.*

Comme dit dans le titre, il était vraiment maigrichon, tout en longueur. A l’œil nu j’avais du mal à voir les détails. Ce qui m’a intriguée ce sont ces élytres qui ne couvrent pas la totalité de l’abdomen.
Brachypteroma ottomanum , entre 5 et 7mm, celui- ci est dans la norme inférieure*

Ensuite après quelques photos laborieuses, petit mais se déplace rapidement pourrait être la suite du titre, j’ai bien regardé sa tête et son pronotum. Ce qui m’a orienté vers les Cerambycidae, c’est la forme de la tête, en oblique.

En consultant " Coléoptères phytophages d’Europe"  de Gaëtan du Chatenet je suis arrivée à Brachypteroma ottomanum. Les Coléoptères  longicornes avec des élytres raccourcis sont peu nombreux. Mais il est donné pour très rare en France. Je suis alors très méfiante et j’ai cherché une autre source d’information .
Brachypteroma ottomanum ,des élytres courts qui ne couvrent pas la moitié de l'abdomen*

Ce fut ce site allemand qui me sert souvent :

Il permet de définir les différentes sous familles de Cerambycidae.
Voici les étapes à observer :
1)Elytres n’atteignant pas le milieu de l’abdomen, yeux échancrés 
2)Yeux peu échancrés, antennes épaissies vers l’apex, pronotum densément ponctué et mat donc Bracypteroma

Brachypteroma ottomanum ,des yeux faiblement échancrés*

Je reprends ensuite la description donnée par Gaëtan du Chatenet
  •        Noir, les élytres jaunâtres, les premiers articles des antennes annelés de jaune, les pattes jaunes avec les massues des fémurs obscurcies. Fémurs très grêles près de la base et renflés  en massue à l’apex.


Brachypteroma ottomanum ,deux protubérances sur le pronotum qui est ensuite fortement rétréci*

  •         Pronotum très allongé, fortement rétréci avant la base, juste en arrière de 2 petites protubérances latérales. Elytres un peu plus long que le pronotum, les épaules saillantes.
  •         Les photos permettent d’illustrer ces détails.

Brachypteroma ottomanum ,une antenne en détail*

Détails  des antennes
·        1er article ou scape plus long que les autres, le 2éme normalement très court =famille des Cerambycidae
·        Premiers articles annelés de jaunes, s’épaississant à partir du 5ème = Brachypteroma ottomanus

Brachypteroma ottomanum , une rareté dans le jardin!*

La larve se développe dans le lierre, j’ai trouvé l’adulte sur des fleurs de spirée. 
L’insecte est visible en avril mai, il est donné pour rare en France, on le trouve davantage en Italie du Mont Cenis à la Sicile et dans les Balkans. Mais j’ai trouvé des notes mentionnant des trouvailles en Suisse.
Il vous faut donc ouvrir l'oeil à proximité des lierres pour tenter de le voir!

*Photos grossies 3 fois
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Gastrophysa polygoni,Gastrophyse de la renouée

Voici un joli petit coléoptère(moins de 5mm) trouvé début avril, dans les herbes, de bon matin.
Gastrophysa polygoni:  bleu et orangé avec des  tarses noirs


Bleu métallique et orangé il a une bonne tête de chrysomèle, mais encore s’agit-il de trouver laquelle.
Gastrophysa polygoni: labre et palpes brun noir, ainsi que plus de la moitié des antennes.

Un détail attire mon regard, il a les tarses et la plus grande partie des antennes noires.
Voilà le détail qui va mener rapidement à l’identification ai-je pensé!Car je croyais avoir vu un Clytrinae dont beaucoup présentent ces couleurs et détails.
J'ai alors nommé l'insecte Chilocotoma nigritarsis.

 Il faudra l'intervention d'un lecteur anonyme(merci à lui pour son oeil averti) pour que je puisse rectifier la page. Il s'agit en réalité d'un Chrysomelinae:Gastrophysa polygoni
Gastrophysa polygoni:moins de 5mm

C’est avec l'aide de  Coléoptères phytophages d’Europe,tome2, Chrysomelidae de Gaëtan du Chatenet que je vérifie les détails utiles.Voici ce qu'il faut observer:
  • Les 4 premiers articles des antennes sont jaune- orangé, le reste sombre.
  • les pattes sont rousses avec les tarses obscurcis 
Gastrophysa polygoni: les yeux  sont légèrement échancrés

  • Le pronotum est orangé,les élytres avec de gros points 
  • Le détail de l'apex de l'abdomen orangé par en dessous authentifie Gastrophysa polygoni
  • Mais ce que je n'avais pas remarqué et qui authentifie l'identification , c'est l'apex de l'abdomen orangé alors que l'essentiel du dessous est noir. 

Gastrophysa polygoni: des couleurs qui le rendent bien visible

  • On le trouve sur les Rumex et les renouées,presque partout en Europe et de Mai à Septembre.

Gastrophysa polygoni: joli petit coléoptère!


 Il est donné pour être commun. Il s’agit d’ouvrir les yeux avec ces belles couleurs il ne passe pas inaperçu. 
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Geocoris megacephalus, petite punaise noire à large tête!

Voici encre une petite punaise qui vient de se remettre en activité après un repos hivernal. J’avais déjà vu une de ses congénères à l’automne dernier, à la mi-octobre.
Geocoris megacephalus 4mm

Avec sa tête large et étroite et surtout ses grands yeux qui s’étalent largement de part et d’autre, elle se range vite dans le genre Géocoris ( comme  Geocoris erythrocephalus, à la tête rouge).
 Il existe envirpn 35 espèces dans la zone euroméditerranéenne. L’insecte mesure entre 4 et 5 mm.

Geocoris megacephalus, des yeux larges et grands indiquent un prédateur

Ses larges  et grands yeux indiquent un prédateur. Cette punaise est essentiellement entomophage(acariens, psylles, pucerons) sur arbres fruitiers et légumes, c’est encore une amie du jardinier.
Geocoris megacephalus,vue ventrale, avec son rostre

C’est avec l’aide de la Faune de France 84a(en téléchargement libre) de Monsieur  J.Péricart , Lygaeidae , que j’ai ensuite déterminé Geocoris megacephalus.
Un détail que l’on voit bien : 
- « le pronotum sombre, fréquemment bord antérieur étroitement éclairci, et les angles postérieurs ainsi que souvent le bord postérieur plus ou moins largement clairs ». 
La bande claire peut être plus ou moins large, on retrouve aussi, c’est visible sur mon exemplaire une fine ligne claire à la partie avant de la tête.
 
Détail du pronotum décrit ci- dessous
La description minutieuse met en avant plusieurs autres détails :
"le pronotum presque imponctué et le plus souvent étroitement clair vers son bord antérieur ;
-callosités antémédianes noires et imponctuées ;
-disque noir et à ponctuation peu serrée, les intervalles entre les points cependant pas plus grand que les points ;
- région postérieure plus ou moins largement claire, angles postérieurs inclus;
 
Détail des cories, partie "dure" des hémélytres, avec leurs rangées de points.
les cories avec 2 rangées de points en avant, et les marges latérales ponctuées membranes incolores ou blanchâtres transparentes."

Geocoris megacephalus nettoie son antenne


Cette petite punaise qui va reprendre maintenant son cycle de reproduction ; on la trouve autour de la Méditerranée, en France elle dépasse légèrement la Loire.
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Protapion fulvipes,un petit mâle, noir et jaune.

Certains articles demandent de longue préparation avec recherches  diverses, confrontation entre plusieurs sources, séance photos renouvelées dues au manque de coopération du sujet. J’ai ainsi plusieurs sujets en cours.
Propapion fulvipes se promenant sur une fleur d'anthémis

Mais ce petit, même très petit charançon fut rapidement identifié et l’insecte  se prêta avec bonne grâce à la séance photo.
Il a plu  chez nous ces dernières heures et aujourd’hui les températures sont bien remontées. C’est le moment idéal pour scruter herbes et plantes, les endormis de l’automne où les nouvellement émergés sont de sortie.
Propapion fulvipes , des pattes jaunes ainsi que le premier article des  tarses*

Observant les anthémis dans un bac, j’y ai vu ce charançon, minuscule. Je vois assez souvent Protapion apricans, noir avec des pattes jaunes. J’ai pensé à lui, mais même à travers l’objectif du 100 mm macro, je l’ai trouvé très jaune. Et n ‘ayant aucune boite à lui proposé, il s’est gentiment posé sur ma main. Et c’est ainsi que nous avons entamé une séance photo plus complète.
Propapion fulvipes front finement strié*

Parmi les protapions noirs et jaunes, un seul présente  toutes les pattes (fémurs et tibias,) entièrement jaunes : c’est Protapion  fulvipes. Les tarses sont plus sombres et le premier article  est encore roux. Les antennes ont aussi les premiers articles jaunes. Le mâle a les hanches antérieures  rousses, la femelle noire. Mon exemplaire est un mâle.
Propapion fulvipes un mâle aux  premières hanches jaune- orange*

La tête est striée entre les yeux, le pronotum fortement ponctué avec une fovéole avant la base.Le rostre fin et peu arqué, celui des mâles plus court que l’ensemble tête pronotum, chez la femelle, le rostre est plus long.
Propapion fulvipes un mâle, même ainsi on voit ses hanches jaunes*


Les élytres sont fortement striées, les stries ponctuées. Il est d’un très beau noir brillant. Avec le jaune de ses  longues pattes, voilà un Apion très élégant ! Mais sa petite taille le dissimule facilement, il ne mesure qu’entre 1,4 et 2,4mm.
Propapion fulvipes , moins de 3 mm!*

C’est un insecte que l’on trouve dans toute l’Europe, de mars à l’automne. Les adultes sont visibles sur diverses plantes, arbres ou arbustes, mais les larves ne  se développent que dans les capitules floraux de certains trèfles (Trifolium  repens, pratense, medium, hybridum, aureum , spadiceum) Trèfles dont nous avons souvent plusieurs espèces dans nos prairies.
Propapion fulvipes , en noir et jaune, très printanier!*

 Les Protapions sont une trentaine d'espèces   en Europe et vivent  ainsi aux dépens des Légumineuses.

Les documents utilisés : Coléoptères phytophages d’Europe tome 3, Gaëtan du Chatenet, NAP Editions

_http://apions.blogspot.fr/search/label/Protapion( excellent site sur les Apions, ici sur ceux qui sont noirs et jaunes, avec de superbes photos, merci à l'auteur!)

 *images grossies 3 fois



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